La revue « L’Usine Nouvelle » a récemment publié une étude du cabinet Michael Page sur les compétences et les rémunérations dans l’industrie. Les compétences avancées notamment en automatisme, en analyse de données, en IA et en électronique embarquée ont le vent en poupe.
Tout d’abord, il y a une bonne nouvelle : après 9 500 créations nettes de postes en 2018, le secteur de l’industrie affiche déjà 19 000 nouvelles créations entre 3T18 et 1T19 (chiffres INSEE).
Globalement, la tendance est à une élévation du niveau de compétence recherché.
Avec une demande particulièrement forte pour les différents métiers liés aux « nouvelles » technologies de l’industrie 4.0 : informatique, automatisme/robotique, IoT, électronique embarquée.
Ainsi, dans cette étude pour 2020, le cabinet Michael Page anticipe que :
- ce sont les salaires des techniciens en automatisme / robotique qui augmenteront le plus ;
- la conception d’objets connectés et l’ingénierie en électronique embarquée feront partie des métiers « émergents » ;
- côté cadres, les chefs de projet « systèmes embarqués » et les responsables « digitalisation industrielle » seront ceux qui tireront le mieux leur épingle du jeu en termes de rémunération.
Connaissant la tension qui existe déjà pour le recrutement de ces profils, l’heure est donc à l’anticipation et à la fidélisation des talents. En effet, les projets de transformation 4.0 nécessitent de pouvoir s’appuyer simultanément sur plusieurs de ces compétences. S’il n’est pas possible d’en disposer en interne, il convient alors de faire appel à des partenaires globaux comme l’alliance « Solutions Globales 4.0 » qui, eux, maîtrisent l’ensemble de celles-ci.